L'ACTIVITÉ PHYSIQUE

La "diarrhée du coureur"^(1,2)

Ce trouble digestif est fréquemment rencontré chez les femmes et les jeunes coureurs.

Il résulte d'une combinaison de plusieurs facteurs :

• L’intensité de l’effort physique joue probablement le rôle le plus important : elle cause une chute du débit mésentérique, qui peut perdurer pendant quelques heures au décours de la phase de récupération.

• L’augmentation de la perméabilité intestinale a aussi été incriminée dans la genèse des manifestations coliques comme les diarrhées, les douleurs... Une défaillance de la muqueuse intestinale, à l’origine de réponses inflammatoires locales et systémiques, a été retrouvée lors d’efforts survenant au-delà de 80 % de la VO2 max.

• Les facteurs mécaniques jouent aussi leur rôle. Le martellement du sol, lors de la course à pied, transmet des ondes mécaniques aux viscères avec comme conséquence une augmentation de la vitesse du transit intestinal.

• L'hyperactivité sympathique provoquée par le stress, lors de compétitions notamment.

• Des facteurs nutritionnels ont aussi une certaine importance, particulièrement les aliments trop riches en hydrates de carbone. Les boissons sportives par exemple ou les gels avec des concentrations de glucides de plus 7% peuvent provoquer une diarrhée.

Le sport et les hémorroïdes⁽³⁾

Une thrombose des hémorroïdes externes peut survenir après un exercice physique important ou impliquant une position assise prolongée (cyclisme, équitation par exemple).