TROUBLES DU SOMMEIL
La nicotine augmente la vigilance et diminue le sommeil, en se fixant sur des récepteurs cholinergiques cérébraux de type nicotinique. En particulier, elle inhibe les neurones GABAergiques, et va activer le système de facilitation de l’éveil1 : il vaut donc mieux l’éviter le soir ou la nuit.
Près de 50% des patients en sevrage avec des substituts nicotiniques sont concernés par des troubles du sommeil, et ceux-ci conduisent à un arrêt temporaire du traitement dans 17% des cas.2
Bon à savoir :
Au cours du sevrage tabagique, la prise en charge des troubles du sommeil rend le sevrage moins difficile et diminue le risque de rechutes.1
Les troubles du sommeil sont fréquents chez les fumeurs mais sont aussi un symptôme courant du sevrage. En arrêtant de fumer, vos patients retrouveront un sommeil bien plus réparateur.3
1. Underner M, Paquereau J, Meurice J-C. Tabagisme et troubles du sommeil. Revue Des Maladies Respiratoires. 2006; 23(3), 67–77
2. Gourlay S.G. et al. Predictors and Timing of Adverse Experiences During Transdermal Nicotine Therapy. Drug Safety. 1999, 20(6) : 545–555
3. Tabac Info Service – Je surmonte les difficultés du quotidien. https://www.tabac-info-service.fr/j-arrete-de-fumer/je-surmonte-les-difficultes-du-quotidien [Consulté le 05/12/2023]
FR-ACA-2300009
Dernière mise à jour: novembre 2024